Le livre des miracles

de Notre-Dame de Rocamadour

au XIIe siècle

 

Réédition présentée et annotée par

l’abbé Jean ROCACHER


Préface de Régine PERNOUD

L'abbé Jean ROCACHER,

était conservateur des archives historiques de l’archidiocèse de Toulouse et professeur émérite à l’Institut catholique de Toulouse. Il a consacré sa thèse à Rocamadour.

Texte latin - français.

Reproduction des enluminures

du manuscrit de la Bibliothèque nationale.

Broché - 220 x 230 - 312 pages  

ISBN : 2-910352-04-8 - 12,00 € + port

Un témoignage essentiel

du développement du culte marial au XIIe siècle

Pendant les XIIe et XIIIe siècles,

on assiste à la plus intense vénération de

la Mater Misericordiae, la Mère de Miséricorde.

Cette dévotion favorise la création artistique dans différents domaines, les collections de miracles prolifèrent en relation avec

les nouveaux centres de culte, tels celui de Rocamadour.

On cherche à renforcer la foi en Dieu et la dévotion à

la Vierge comme la meilleure médiatrice.


Dans ces récits, Marie est évoquée comme

un symbole de miséricorde, de pardon et d’espoir :

c’est  la mère de Dieu et aussi la mère spirituelle de

tous les hommes pouvant les secourir à tout moment. 

Les faits se présentent comme des merveilles uniques

ayant lieu grâce à l’intervention de Marie et à la volonté de Dieu.


   Outre les circonstances qui ont entouré l’essor

tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis

tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre,

Sancha, épouse de Gaston V de Béarn.

  Les religieux levèrent les yeux vers le ciel que leur dérobait la fureur de l’orage et d’une voix tremblante adressèrent une fervente supplication au Seigneur et à la Vierge de Rocamadour, promettant de lui offrir chacun en ex-voto une barque de cire.

  Aussitôt, l’Étoile de la mer, qui commande et apaise les tempêtes, adoucit et calma toutes les fureurs. Le vent, miraculeusement apaisé, frappant le navire de côté, le ramena vers la haute mer ; ils continuèrent ainsi leur route sans obstacle et atteignirent le rivage désiré.

Trois abbés

sauvés

d’un naufrage

Les abbés de Cîteaux, de Beaulieu et de Châlons s’étaient embarqués à Venise sur un navire à destination de Rome.

  Tout à coup, un vent violent s’abattit sur l’Adriatique

et la tempête se déchaîna.

Les matelots perdirent

le contrôle du navire.

Le naufrage paraissant imminent, tout le monde

se mit en prière…

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